À l’aube de la saison 2024-2025, Kent Hughes, Jeff Gorton et Martin St-Louis semblaient tous avoir un même objectif en tête pour le Tricolore: « être dans le mix ». Toutefois, un peu plus d’un mois après le début de la campagne, alors que le CH se retrouve au fin fond du classement du circuit Bettman, force est de constater l’échec.
Plusieurs réclamment déjà une vente de garage: « Il faut échanger tous nos vétérans et tanker pour repêcher le prochain joueur de franchise. ». D’autres critiquent ces mêmes réactions, les qualifiant de démesurées et excessives.
En ce qui me concerne, je suis plutôt mitigée. Chose certaine: le spectacle n’est certainement pas au rendez-vous cette année. Cependant, est-ce qu’une reconstruction a toujours une trajectoire linéaire? Ne peut-il pas y avoir des périodes plus creuses dans ce processus avant de voir l’équipe rebondir?
Un exemple récent, quoique sans doute peu probable, est la saison « Cendrillon » des Blues en 2019, dans laquelle cette équipe américaine, contre toute attente, a réussi à se hisser du dernier rang de la Ligue Nationale de Hockey pour terminer la saison en tant que gagnante de la coupe Stanley, et tout ça, dans l’espace d’environ 6 mois! Je doute que c’est ce qui attend le Canadien cette saison, mais gardons espoir! Après tout, Lane Hutson en impressione plus d’un, Cole Caufield est un des meilleurs marqueurs de la ligue et Nick Suzuki se révèle être un véritable centre numéro 1, sans oublier les jeunes espoirs qui joueront certainement un rôle essentiel dans le futur.
Une reconstruction, ce n’est pas facile. C’est parfois long, pénible, et décourageant. On se remet en question, on doute, on critique. Pourtant, il faut se rappeler que le chemin vers le succès n’est pas tout le temps agréable et positif, et parfois, il faut apprendre à accepter les douleurs de croissance avant de voir le produit final. Et vous, qu’en pensez-vous?
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