Le président turque a averti l’Union Européenne (l’UE) que si les tensions diplomatiques continuent entre l’Europe et la Turquie, « les Européens ne pourront plus marcher dans leurs propres rues de façon sécuritaire ».
Dans un des rassemblements, le président Erdogan n’a pas manqué l’occasion de continuer ses commentaires anti-européens depuis que les tensions ont monté entre l’Europe et la Turquie. Il a dit devant une vaste foule de partisans que « si vous, [l’Europe], continuez à vous comporter comme ceci, pas un Européen, même pas un habitant du monde occidental pourra marcher dans vos rues en toute sécurité ». Il a plus tard ajouté que « nous, la Turquie, nous rappelons l’Europe les valeurs chères comme le respect des droits de l’homme et le respect de la Démocratie ».
Mr. Erdogan n’est pas rentré dans les détails de cette menace, quoique la quasi-totalité des Turcs vivant dans les pays européens comme l’Allemagne (1.5 millions Turcs), les Pays-Bas (450 000 Turcs) et la France (300 000 Turcs) ont exprimé leur support massif auprès de leur président, surtout après la tentative du coup d’État en juillet 2016.
Le président turque a fait ces commentaires après plusieurs tensions qui ont eu lieu depuis le début du mois entre l’Allemagne et les Pays-Bas. Alors que le gouvernement turc est en pleine période de campagne référendaire sur le changement d’un régime semi-présidentiel à un régime présidentiel, cela inclut aussi des changements constitutionnels; l’actuel chef d’État pourra prendre le contrôle de plusieurs institutions politiques publiques.
Alors que des ministres ont essayé de continuer leurs campagnes dans les villes européennes où il y a la présence d’une forte base électorale turque, les pays européens, dont l’Allemagne et les Pays-Bas, ont bloqué l’arrivée de deux ministres du cabinet présidentiel. D’abord, la ministre de la Famille est bloquée par les policiers hollandais devant le consulat turc à Rotterdam et ensuite, tout le convoi aérien du ministre des Affaires Étrangères a été interdit d’atterrir sur le sol hollandais par les autorités, pour des raisons de sécurité national.
Le président de la République de la Turquie a ainsi accusé l’Europe, plus spécifiquement l’Allemagne et les Pays-Bas, d’utiliser des « tactiques Nazis », « fascistes » et « cruelles ». Il a ajouté que ces tensions ressemblent à « l’époque pré-Deuxième Guerre Mondiale ».
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