Par : Laurence St-Amand
Si cette pandémie mondiale a pu m’apprendre une chose, c’est que nous irons toujours plus loin en tant que communauté. Bien que l’individualisme soit un critère important pour qu’un particulier puisse progresser, si son environnement ne s’avère que chaotique, alors il ne pourra jamais grandir : il ne marchera que sur des débris d’une communauté, jadis fonctionnelle. Aussi cliché que cela puisse sonner, il est irréfutable que nous grandissons plus ensemble, dans une société qui s’entraide, qu’individuellement.
Depuis le début de la COVID-19, plusieurs centres d’aide, hôpitaux, CHSLD, et autres manquent énormément de main-d’œuvre. En effet, bien que le nombre de personnes nécessitant un soutien quotidien augmente de plus en plus, les ressources, elles, diminuent ou stagnent. Comme beaucoup de commerces ont dû fermer leurs portes depuis la demande du gouvernement, le 13 mars 2020, plusieurs entrepreneurs et employés se sont retrouvés devant la misère de la pauvreté. Subventions gouvernementales, bien-être social, petites épargnes et beaucoup d’anxiété, voilà la nouvelle réalité de plusieurs Québécois à ce jour. Les centres d’aide et les banques de redistributions de biens, autant matériels qu’alimentaires, deviennent de plus en plus convoités par le public. Par conséquent, ces centres de charité, généralement très peu nantis, cherchent de plus en plus de main-d’œuvre non rémunérée pour répondre à la demande grandissante.
Faire d’une pierre deux coups
Si le manque de bénévoles devient un problème sociétal et que nous, jeunes étudiants confinés, cherchons à briser l’isolement, alors pourquoi ne pas régler les deux problèmes en même temps? Pourquoi ne pas prendre quelques heures libres par semaine afin de redonner à la communauté? En plus de forcer quiconque à sortir et de permettre quelques contacts physiques dans ce monde de plus en plus informatisé, le bénévolat amène une forte satisfaction personnelle d’accomplissement et offre l’opportunité d’en apprendre davantage sur le monde qui nous entoure. Nous ne connaissons malheureusement que quelques faces de ce dé qu’est le monde et devenir bénévole dans sa ville donne l’occasion de découvrir des réalités qui nous seraient normalement cachées. Ainsi, jeunes d’aujourd’hui, toutes les raisons sont présentes pour sortir vos ordinateurs et vous inscrire dans un centre d’aide proche de chez vous!
Où s’inscrire?
Si vous êtes de région et que vous ne voulez point vous rendre à Montréal, chaque semaine, vous pouvez consulter le site de votre ville et inscrire dans la barre de recherche : « offres de bénévolat ». Une autre option s’offre aux résidents de toutes villes du Québec, sur ce site-ci : https://www.jebenevole.ca. Vous n’avez qu’à entrer votre ville de résidence et le site vous offrira les postes disponibles. Enfin, vous pouvez consulter les sites et offres du Réseau de l’action bénévole du Québec (RABQ).
En donnant votre temps ainsi, vous pourriez changer la vie de plusieurs personnes qui en ont besoin.
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