Attentat à Londres

4 morts et 40 blessés à côté du Parlement

« Le terroriste a choisi de frapper en plein cœur de notre capitale où les gens de toutes nationalités, religions et cultures convergent pour célébrer les valeurs de liberté, de démocratie et de liberté de parole (…) les forces du mal ne nous diviseront pas. »

— Theresa May, première ministre britannique

Cette semaine à Londres, le mercredi 22 mars, l’attaque la plus meurtrière depuis 12 ans frappe la Grande-Bretagne. En début d’après-midi, un homme lance son SUV 4×4 sur des piétons du Westminster Bridge traversant la Tamise – faisant ainsi 2 morts et des dizaines de blessés – puis poignarde un policier en tentant de pénétrer dans le Parlement juste en face de Big Ben, avant d’être abattu par la police. Le bilan actuel est de 4 morts, incluant l’assaillant, ainsi que 40 blessés, dont 3 élèves français, 5 touristes sud-coréens et 2 consulaires roumains. Il y a eu vingt-neuf personnes hospitalisées, dont 7 dans un état critique. Certaines ont été soignées sur place.

La première ministre britannique Theresa May a été évacuée en vitesse après avoir parlé devant les députés. Ces derniers avaient été confinés à l’intérieur par sécurité jusqu’en soirée. Après enquête, l’attaquant a été identifié comme étant Khalid Masood, 52 ans, natif du comté de Kent au Royaume-Uni. Il a été reconnu coupable de plusieurs offenses criminelles violentes entre 1983 et 2003 et était visé par le MI5 (service de renseignement) pour « extrémisme violent ». Le groupe terroriste État Islamique revendique l’attaque jeudi matin, venant soutenir la piste principale de Scotland Yard du terrorisme islamiste. L’enquête a donc été confiée à l’unité antiterroriste, dirigée par le commandant Mark Rowley. La police a procédé durant la journée à 8 arrestations de personnes liées à l’attentat. Selon BBC, le véhicule aurait été loué à Birmingham, là où l’auteur de l’attaque aurait séjourné. C’est également là que Mohamed Abrini, responsable des attentats de Bruxelles et suspect dans ceux de Paris en novembre 2015, résidait durant l’été précédant ces deux événements. La ville en question semble être un repère pour les islamistes britanniques. Le niveau d’alerte terroriste demeure à « grave », soit 4 sur une échelle de 5, depuis août 2014. Le Canada a renforcé sa sécurité au parlement d’Ottawa notamment, mais le niveau d’alerte demeure à « modéré ».

 

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