LE VÉGÉTARISME ET LE VÉGÉTALISME, UNE QUESTION D’ÉTHIQUE OU ENVIRONNEMENTALE?

Par : Ellie Boulet

On questionne bien souvent la pertinence des régimes alimentaires à base de plantes et de produits qui ne proviennent pas de sources animales. Devenir végétarien ou végétalien est-il nécessaire afin de révolutionner la question environnementale tout en respectant davantage l’éthique animale? Voici mon opinion sur le sujet.

Il me semble évident que les régimes excluant la viande et les produits à base d’animaux peuvent être très bénéfiques pour l’environnement et aussi pour la santé. Comme le prône le plus récent Guide alimentaire canadien, la consommation de viande et de produits laitiers devrait être réduite. Les consommateurs pourraient gagner à consommer plus d’aliments végétaux tels que des grains, des légumes frais et des légumineuses. Tout en étant plus écologiques, ces aliments sont parfois même moins coûteux et bien meilleurs pour la santé en ce qui a trait à leur valeur nutritive. En effet, on constate depuis quelques années que la viande peut être cancérigène si consommée en grande quantité et aussi à cause de sa qualité douteuse. Les antibiotiques et l’alimentation inadéquate administrés aux animaux d’abattage pourraient être très dangereux pour l’humain, de nouvelles études sont plus que nécessaires selon moi afin d’informer la population des dangers de la viande commerciale. En consommant moins de viande rouge principalement, il est possible de réduire la consommation d’eau excessive et de réduire les gaz à effet de serre (GES), le bœuf étant la viande la plus polluante et la plus consommée quotidiennement. La normalisation de cette consommation excessive de viande semble s’être établie principalement suite aux grandes guerres, la viande étant symbole de richesse, de stabilité et de fierté dans les ménages. Pourtant, la viande ne représente plus vraiment cette image, mais elle continue d’être consommée allègrement et sans questionnement de la part de ses consommateurs. Est-il temps de changer nos habitudes? Bien sûr que oui. La planète se meurt sous nos yeux et la réduction de production de viande pourrait être la solution la plus simple et réaliste étant donné que l’utilisation de technologie polluante peut être impossible à modifier aussi rapidement. Consommer moins de viande peut paraître difficile pour certains, mais voici certains de mes trucs personnels. Lorsqu’on va au restaurant, on peut maintenant commander plusieurs options végétales et aussi des produits qui goûtent et ressemblent à de la viande sans en consommer! On offre maintenant des alternatives au bacon, au poulet et autres en épicerie, de plus en plus abordables d’ailleurs. Lorsqu’on s’apprête à acheter de la viande ou à commander celle-ci au restaurant, on peut se demander, en ai-je vraiment envie? En ai-je déjà consommé beaucoup cette semaine? Il ne s’agit pas de changer ses habitudes du jour au lendemain, mais bien d’y aller progressivement, le processus est donc bien moins difficile! Certains documentaires et œuvres littéraires peuvent aussi rappeler à certains individus la condition animale et les souffrances vécues par ceux-ci sont souvent cachées par l’industrie de la viande malheureusement. En tant que consommateur, il est important de s’informer, de prendre conscience des effets de notre consommation. Je vous invite donc à lire l’essai suivant: La philosophie à l’abattoir de Christiane Bailey et Jean-François Labonté. Celui-ci traite de la consommation de viande et de la philosophie liée à celle-ci.

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