À QUAND UNE COUPE STANLEY À MONTRÉAL?

Par : Francis Lutfy

Alors que la date limite des transactions approche, c’est la période annuelle où tous les partisans des Canadiens se posent la question suivante: est-ce que ça sent la coupe cette année? Cette année ne sera surement pas la bonne, mais il y a plusieurs raisons de croire que nous y sommes plus près qu’il y a cinq ans!

Comparativement aux saisons passées, l’alignement du CH s’est nettement amélioré. Les nouvelles acquisitions de Marc Bergevin se sont bien adaptées au système montréalais et ceux qui sont avec l’organisation depuis quelques années commencent à se réveiller. En effet, Jonathan Drouin, Brett Kulak et Jake Evans connaissent une saison bien meilleure que les dernières. De plus, le bleu blanc rouge a une profondeur parmi les meilleures dans la ligue. Les entraîneurs doivent faire le choix difficile à chaque partie si c’est Evans, Byron, Tatar, Armia, Lekhonen, Perry, Mete ou Romanov qui regardera la partie des estrades.

Malgré cette profondeur, ils trouvent un moyen de perdre quatre de sept parties contre les Sénateurs d’Ottawa, l’équipe nettement en dernière position dans la division canadienne. Il est difficile de cerner le problème chez le CH, car l’équipe semble bien jouer malgré les nombreux revers.

À égalité numérique, les Canadiens se trouvent parmi les meilleures équipes de la ligue au niveau de l’équilibre entre l’attaque et la défense. En d’autres mots, les gardiens font les arrêts nécessaires et les attaquants marquent quand il le faut. Voici l’avantage d’une équipe avec une bonne profondeur. Tous les trios participent à l’attaque et le choix du gardien partant pour une partie ne déterminera pas d’avance les chances du CH de s’emparer de la victoire.

Par contre, tout se gâte en infériorité et supériorité numérique. Une équipe qui aspire à la coupe doit être capable de marquer à cinq contre quatre autant qu’à égalité numérique. Voilà la faille principale des Canadiens et des équipes avec une bonne profondeur. Un joueur étoile fait toute la différence dans ces catégories et c’est ce qu’il manque à l’alignement. Avec plus de sept millions de dollars réservés à Shea Weber et plus de dix millions pour Carey Price, il faudrait un miracle pour que Bergevin puisse acquérir un joueur qui puisse régler les problèmes d’unités spéciales dans les prochaines années.

Ainsi, la clé pourrait venir de deux endroits. Tout d’abord, les stratégies des unités spéciales sont enseignées par les entraîneurs. Peut-être que le sauveur du CH pourrait se trouver dans le marché des entraîneurs. En effet, il n’est pas impossible de s’arranger avec les pièces présentes pour composer une équipe digne de se rendre loin dans les séries éliminatoires. Par contre, il faudrait trouver un stratège digne de Napoléon pour cela. Sinon, la deuxième clé aurait la forme d’un jeune homme mesurant 173 cm et pesant 73 kg. Vous l’avez deviné, ce jeune homme est Cole Caufield, la sensation de 20 ans. Marqueur naturel, il pourrait devenir la pièce maîtresse permettant aux Canadiens de se rendre au prochain niveau.

Bref, les amateurs des Canadiens peuvent espérer une place en séries éliminatoires, mais nos attentes devraient s’arrêter à ce but. Cependant, le futur est extrêmement prometteur et on peut s’attendre à devenir une puissance dans la ligue d’ici les prochaines années.

Be the first to comment

Leave a Reply

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


*