VAINCRE LA VIOLENCE, C’EST VAINCRE L’IGNORANCE

Par : Laurence St-Amand

Le monde comme on le connaît aujourd’hui ne serait pas lui-même sans tous les vices qui s’y trouvent : à ce point, j’y tiens. Les maux, les obstacles, les difficultés, ce sont eux qui forgent, qu’on le veuille ou non, notre personnalité et notre caractère. Des problèmes, par contre, il y en a une infinité. Ainsi, j’en arrive à me poser cette question : sont-ils tous nécessaires? Par exemple, est-ce que la violence psychologique, physique, émotionnelle, qui crée des traumatismes chez les plus faibles, comme chez les plus forts, chez les hommes, comme chez les femmes, modélise réellement qui nous sommes? À cela, je répondrai ainsi : l’abus d’un autre humain, c’est plus qu’une violation de droits, c’est une infamie qui se doit d’être arrêtée. 

Encore aujourd’hui, la violence à caractère sexuel hante beaucoup plus de gens que nous le pensons et il est enfin temps que ça arrête. Pour de bon. Nous ne connaissons pas assez le sujet, et croyez-moi, nous ne le connaîtrons jamais assez. En ce mois de la femme, ce mois qui lutte pour l’égalité de l’humain, il est temps qu’on en parle. Il est temps qu’on fasse de ce sujet tabou un objet de conversations, qu’on s’éduque à son propos, car c’est en étant conscients et réveillés que nous pourrons enfin l’arrêter. 

Qu’est-ce qu’une violence à caractère sexuel?

Le gouvernement du Québec, dans son rapport Stratégie d’intervention pour prévenir et contrer les violences à caractère sexuel en enseignement supérieur, explique que les violences à caractère sexuel sont des abus de la sexualité envers autrui à travers des actes brusques et blessants, tels que l’agression sexuelle. Au contraire de bien des croyances, les violences à caractère sexuel ne sont pas que produites physiquement, mais aussi sous forme verbale et sous forme informatique. À partir du moment où l’intégrité sexuelle d’un individu est mise en compte, on parle de violence à caractère sexuel.

Les stéréotypes attachés aux sexes peuvent amener à penser que ce ne sont que les femmes qui en souffrent, ce qui est totalement faux. Bien que les femmes soient plus sujettes à subir des violences sexuelles, les hommes peuvent autant en sévir. 

Jeunesse contre VCS

Plusieurs cégeps se sont alliés dans un projet des plus pertinents, soit la création de la campagne Jeunesse contre VCS (violences à caractère sexuel). Cette association, dirigée par des élèves du niveau collégial, a pour but de conscientiser les jeunes des cégeps, notre futur de demain, vis-à-vis les violences sexuelles. Leur but primaire est d’éveiller la conversation à ce sujet afin que le mot se passe et que, de plus en plus, nous soyons conscients du problème que posent ces violences. Grâce à Jeunesse contre VCS, j’ai moi-même pu m’ouvrir les yeux et en apprendre plus sur le sujet. Maintenant, je sais quoi faire pour contrer ce problème et je vous invite donc à faire de même en visitant leur site web : https://www.jeunessecontrevcs.com.

N’oubliez jamais que c’est en prenant conscience que nous allons faire une différence. 

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