Par : Anne-Frédérique Roy
Laissez-moi vous faire remonter dans le temps quelques secondes. Commençons par un petit saut à l’époque où nous étions encore des primates. Où vivions-nous? La réponse qui devrait vous venir à l’esprit (sinon retourner suivre un cours d’histoire ou d’anthropologie) est dans la forêt. Si nous remontons à l’époque des premiers homininés (nos ancêtres Homo habilis, Homo Erectus, etc.). Encore cette même question: où vivions-nous? Une autre réponse similaire, nous vivions dans la nature. Maintenant, revenons dans le présent. Nous vivons pour la plupart d’entre nous dans des habitations loin d’être naturelles, dans des villes et surtout de manière générale, éloignées de notre magnifique dame Nature. Pourtant, ce sont dans nos gènes d’être dans la nature, d’où le sujet de l’article, le plein air.
Tout d’abord, qu’est-ce que le plein air ? Il s’agit de l’ensemble des sports et activités qui se déroule à l’extérieur des bâtiments et donc hors de la ville (Merci Google!). Faire du plein air équivaut donc autant à une petite marche en forêt, qu’à une séance de vélo-camping ou de kayak, etc. C’est ce qu’il y a de merveilleux avec le plein air, tout le monde peut y trouver son compte.
Par la suite, ce type d’activité n’apporte que des avantages. Premièrement, vos poumons vont vous remercier, ainsi que votre santé mentale. Bien que l’air de notre belle ville de Montréal et ses alentours soient, de très loin, moins pollués que de nombreuses villes, il n’en demeure pas moins que nos organes respiratoires préfèrent l’air d’une région plus rurale. Faites-en l’essai. Je vous propose de marcher un peu en ville, puis aller en forêt ou faire une petite randonnée à un mont et vous verrez ce sentiment de bien-être qui va vous envahir lors de votre petite ou grande expédition. De plus, pour ce qui est du bien fait concernant votre santé mentale, tel que vu dans un article du journal La Presse, (La Presse, 23 juillet 2019), il est prouvé scientifiquement que de participer à des activités de plein air permet de réduire le stress, d’améliorer l’humeur et de mieux dormir. Si vous n’avez pas la motivation d’en faire de manière solitaire alors, embarquer votre gang d’amis! Vous allez voir, les bienfaits énoncés plus haut seront accentués (ceci ayant été expérimenté par la rédactrice à de nombreuses reprises). Excepter pour le sommeil, si après une journée ou une activité de plein air, vous décidez de passer la nuit avec vos amis, par exemple dans une tente, il est clair que vos heures de sommeils devraient être courtes. De plus, la nature possède tellement de beautés cachées à nous offrir, que le simple fait d’en découvrir une parmi ces milliers ne rend les activités de plein air qu’encore plus merveilleuses. Sans oublier les amateurs de shooting photos qui seront comblés par le décor magnifique que la nature offre, les photos seront sensationnelles!
Une fois que l’on commence le plein air, il est très dur et même presque impossible de s’arrêter, mais tel que vu précédemment cette future addiction ne vous apporte que des bienfaits. Laissez-vous tenter par le plein air. En temps de pandémie, il n’y a pas de meilleures activités que celles-ci, alors accepter de succomber à ce besoin primaire général et sortez dehors. Allez découvrir cet environnement qui nous a servi de toit, lorsque nous n’étions pas encore capables de nous en construire nous-même.
Voici quelques idées d’activités de plein air que j’ai eu la chance d’expérimenter et que je vous recommande :
- Faire de la randonnée : Mont-Tremblant, Mont-St-Hilaire et Mont-Ouareau
- Faire de l’arbre-en-arbre
- Faire du kayak ou du paddle board
- Faire de la raquette (en hiver)
- Faire du traineau à chien au centre Kanatha-Aki (en hiver)
- Faire du vélo de montagne
- Faire du camping
Encore un gros merci à la virtuose Maïté Ramos pour la superbe œuvre.
Source – La Presse ; Les biens de l’activité en plein air : https://plus.lapresse.ca/screens/c1c801a2-caa4-4e87-a654-3ca0d6220464__7C___0.html
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